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Sous la forme d'un journal, écrit entre septembre 1988 et décembre 1989, l'écrivain dépeint une succession de tableaux qui évoquent le temps suspendu, le présent étiré et gravé, des instants nourris d'impressions et de ressentis. Il complète ces pages avec des notes écrites entre décembre 2015 et février 2016, comme un contrepoint à ces instants passés.

Une quarantaine de textes courts raconte les petits plaisirs et les moments de bonheur de la vie quotidienne.

Une sélection de 44 textes courts qui racontent les petits plaisirs et les moments de bonheur de la vie quotidienne.

«Souvent, monsieur Spitzweg va marcher au hasard, le samedi, le dimanche matin cette odeur de poulet rôti que suivront l’après-midi tant de promenades de famille à pas gourds, tant de mélancolie! Il a ses préférences, fonction de ses humeurs : le canal Saint-Martin quand il a le moral, et les Buttes-Chaumont, les jours de nostalgie. Mais il aime aussi ne pas savoir vraiment où il se trouve, arpenter l'anonymat des boulevards extérieurs, puis prendre une radiale et plonger tout à coup dans l’atmosphère d’un quartier.» Aimer Paris. Aimer la solitude. Être un regardeur, et pas un regardé. Voilà la vie d’Arnold Spitzweg.